DÉBÂCLER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. 1416 trans. « désamarrer [des bateaux], les retirer d'un pont pour faire place aux bateaux chargés qui arrivent » v.
bâcler (
Isambert,
Rec. gén. des anc. lois franç., viii, 562 ds
Barb. Misc. 1, n
o3); av. 1589 « ouvrir [en ôtant une traverse] » (
Baïf,
Poèmes, L III [II, 136] ds
Hug.);
2. 1690 intrans. « se dit des rivières dont la glace vient à se rompre tout à coup » (
Fur.). Dér. de
bâcler; préf.
dé-. L'hyp. de
Barb. Misc. 1, n
o3 selon laquelle
débâcler dériverait d'un a. fr. *
bâcler intrans. « devenir ferme, se solidifier, prendre (en parlant de la glace) » antérieur à
bâcler trans. « fermer, attacher » (1292) lui-même empr. au néerl.
bakkelen « geler superficiellement » ne semble pas à retenir.