CÂLIN, INE, adj.
Étymol. et Hist. 1. Av. 1593 « gueux, mendiant » (
G. Bouchet,
Les Serées, éd. Roybet, 1875, t. 4, p. 269 : Mais pour esmouvoir le peuple à plus grande pitié, disoit-il, devinez que ces gueux et
calins font? Ils contrefont les malades de sainct Jean, ayans la bouche pleine d'escume; p. 272 : parlant des
calins, et de ceux qui mendient sans besoing) −
Cotgr., 1611;
2. 1740 (
Ac. :
Calin. Niais et indolent);
3. 1833 « cajoleur » (
Balzac,
Le Médecin de campagne, p. 110 : accent
câlin). Malgré un léger hiatus chronol., déverbal de
câliner*.