CUL, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1179
cul « derrière » (
Renart, éd. M. Roques, 982); 1872 « homme bête et grossier » (
Larch.); diverses loc. entre autres
a) xiiies.
avoir le cul pesant « être un lourdaud » (
Fabliaux, éd. Montaiglon et Raynaud, t. IV, p. 177); 1640
faire le cul de plomb « être toujours assis » (
Oudin Curiositez);
b) 1
remoitié
xiiies.
son cul arrière traire « se retirer; se tenir à l'écart » (
Renart, éd. M. Roques, 13479); 1886 arg. milit.
tirer au cul « esquiver une corvée ou le service » (
Courteline,
Gaietés esc., p. 130 ds
Sain. Lang. par.);
c) 1536
avoir le feu au cul (sens érotique) (
Roger de Collerye,
Œuvres complètes, éd. Ch. d'Héricault, 263 ds
IGLF);
d) 1694
baiser le cul à qqn « flatter quelqu'un bassement » (
Corneille);
e) 1656
péter plus haut que son cul (
Oudin d'apr.
FEW t. 2, 2, p. 1508 b);
2. ca 1250
le cul d'un noir chaudron « fonds ou partie inférieure de quelque chose » (
De la goute en l'aine, 61 ds
Rutebeuf,
Œuvres, éd. Jubinal, 1875, t. 3, p. 194). Du lat. class.
culus « cul, derrière ».