CRAPULE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1359-77 « excès de vin, ivrognerie » (
Gace de La Buigne,
Roman des Deduis, éd. Åke Blomqvist, 1992);
2. 1754 (
Encyclop. t. 4 : Le terme de
crapule ne s'appliquoit qu'à la débauche du vin; on l'a étendu à toute débauche habituelle & excessive);
3. 1798 (
Ac. : On se sert aussi de ce mot familièrement, pour désigner Ceux qui vivent dans la crapule. N'allez pas avec ces libertins, ce sont des
crapules);
4. [av. 1850 Balzac d'apr.
Guérin 1892-
Lar. Lang. fr.] 1866, déc. « individu malhonnête » (
Goncourt,
Journal, p. 307 : Comment? Tu vis encore, petite
crapule!). Empr. au lat. class.
crapula « excès de vin » (du gr. κ
ρ
α
ι
π
α
́
λ
η).