COUVERTURE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. Mil.
xiies. « ce qui sert à couvrir, à protéger » (
Psautier Cambridge, éd. F. Michel, LX, 4 [protectione alarum tuarum]);
2. ca 1160-70 « toit d'une maison » (
Wace,
Rou, éd. A.-J. Holden, 6585);
3. ca 1180 « pièce de tissu qu'on étend sur un lit » (
A. de Paris,
Alexandre, éd. in El. Monographs, branche 1, 252);
4. 1386 «
id., dont on couvre un livre » (7
ocpte roy. de Guill. Brunel, f
o18 ds
Gay).
B. 1. Ca 1160-70 « feinte, dissimulation » (
Wace,
op. cit., 11261);
2. 1835 « garantie donnée pour assurer un paiement »
(Ac.). Dér. de
couvrir*; suff.
-ure*.
Cf. b. lat.
coopertura « ce qui recouvre, voile » au fig.