COUTURE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. Fin
xes.
custurae « suite de points par lesquels on assemble deux étoffes » (
Passion, éd. d'Arco Silvio Avalle, 268); fin
xves. loc.
à plate cousture [en rabattant les coutures] fig. « battre complètement une armée, quelqu'un » (
Comm., I, 3 ds
Littré);
1. p. anal.
ca 1155 mar. « jointure de deux bordages d'un navire qu'on remplit d'étoupe goudronnée » (
Wace,
Brut, éd. I. Arnold, 2487);
2. av. 1243 « cicatrice » (
Ph. Mousket,
Chron., 24676 ds T.-L.);
3. 1676 « pli fait sur le bord de 2 tables de métal, par lequel on les assemble » ici terme de couvreur (
Félibien Dict., p. 149);
4. 1845 (
Besch. :
Couture. Marque des joints du moule sur une figure coulée en plâtre).
B. 1150-60
costure « action de coudre » (
Eneas, éd. J. Salverda de Grave, 3972); 1690 « art de coudre »
apprendre la couture (
Fur.). D'un lat. pop. *
co(n)sutura formé sur le supin
consutum de
consuere (coudre*
);
cf. lat. impérial
sutura formé sur le simple
suere « coudre ».