COURTIER, IÈRE, subst.
Étymol. et Hist. [
Ca 1220
courretier d'apr.
FEW t. 2, p. 1568 b] 1241
corretier (
Ban de tréf., bibl. Metz ds
Gdf. Compl.); 1225-50
curratier, corratier ([J. Erart, artésien] ds
Bartsch, III, X, 21, 58) − 1634 (
Corneille,
Veuve, 1049 ds
Marty Corneille); mil.
xiiies.
coletier (
G. de Metz,
Ym. du monde, B.N. 2021, f
o86
dds
Gdf. Compl.); 1538
courtier (
Est.,
s.v. emissarius). Prob. dér. avec suff.
-ier* élargi en
-(et)ier du verbe a. fr.
corre, v.
courir (le
courtier servant d'intermédiaire entre l'acheteur et le vendeur); le suff.
-atier (-at +
-ier, cf. puisatier) est surtout fréquent en occitan (a. prov.
corratier ds
Rayn.; v.
Thomas (A.)
Nouv. Essais 1904, pp. 233-234) tandis que le type fr.
corratier est surtout relevé en pic. (v. T.-L.).