COURT-PENDU, subst. masc.
Étymol. et Hist. Ca 1400
cappendu (
J. de Paris sous Charles VI, p. 193 ds
La Curne,
s.v. rouveau); 1423 norm.
capendu (
Tab. de Rouen, reg. 20, f
o71 ds
Gdf. Compl.); 1423
pommes de capendu (
J. d'un bourgeois de Paris ds
Gdf. Compl.); 1437
cappandu (
J. d'un bourgeois de Paris, 1405-1449, éd. A. Tuetey, Paris, 1881, p. 330); 1539
carpendu (
Est.); 1546
pomme de court pendu (
Rabelais,
Tiers livre, chap. 13, éd. A. Screech, Genève, 1964, p. 105). Étymol. obsc. (
FEW t. 21, p. 77). Prob. d'orig. norm., tiré du topon.
Capendu (département du Pas-de-Calais d'apr.
de Loisne,
Dict. topogr. du département du Pas-de-Calais, Paris, 1907, de la Seine-Maritime et de la Manche d'apr.
FEW t. 21, p. 77); la forme
court-pendu est une déformation pop., la queue de cette pomme étant particulièrement courte.