COURSE, subst. fém. Étymol. et Hist. A. Action de parcourir 1. a) 1213 corse « expédition militaire » ( Faits des Romains, 256, 6 ds Romania, t. 65, p. 487); b) 1568 « expédition maritime » ( Garnier, Porcie, 839, t. I, p. 42 ds IGLF); 2. 1553 « cours, déroulement d'une action » ( O. de Magny, Amours, p. 56, ibid. : course des soupirs); 3. 1568 « progression continue d'un objet » ( Garnier, Porcie, 879, t. I, p. 44, ibid. : course du soleil); 1574 spéc. course du jour ( Garnier, Cornélie, 1327, t. I, p. 127, ibid.); 4. a) 1606 « parcours déterminé » ( Nicot); 1813 « trajet d'un fiacre » ( Jouy, L'Hermite de la Chaussée d'Antin, t. 3, p. 33); b) 1678 « voyage, promenade » ( La Fontaine, Fables, 1. VII, 11, éd. F. Gohin, t. 2, p. 37; c) 1796 « marche en montagne » ( Dusaulx, Voyage à Barège, t. 1, p. 158); 5. 1676 mécan. course d'un pêne ( Félibien Dict., p. 546); 6. 1690 « démarche, déplacement dans un certain but » ( Fur.). B. Action de courir 1. ca 1205 a grant corse ( Renart, éd. E. Martin, XVII, 1203); 2. a) 1538 « compétition » ( Est.); b) 1771 courses de chevaux ( Turgot,
Œuvres, éd. Schelle, t. III, p. 492 ds Brunot t. 6, p. 1231); c) 1833 course au clocher ( Balzac, Méd. camp., p. 134); d) 1847 course de taureaux ( Mérimée, Carmen, p. 66). Forme fém. de cours*, dont le développement a peut-être été favorisé par l'ital. corsa « course » ( xives. ds Batt.).
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