COURRIER, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Début
xives.
corier « porteur de messages » (
L'entree d'Espagne, éd. A. Thomas, 13764);
id. courier (
Gestes des Chyprois, éd. G. Raynaud, p. 285); 1464
courrier (arrêt du 19 juin ds
Anc. lois générales, t. X, 489);
2. 1631-32 nom donné à certains journaux (
Le Courrier universel, titre cité ds
G. Lanson,
Manuel bibliograph., t. 1, p. 255);
3. 1770 « ensemble des lettres que l'on envoie ou que l'on reçoit » (
J.-J. Rousseau,
Confessions, éd. Pléiade, livre 7, p. 307);
4. 1816 « véhicule chargé du service de la poste » (
Maine de Biran,
Journal, t. 2, p. 871). Empr. à l'ital.
corriere « porteur de messages », attesté dep. le
xiiies. (Ristoro d'Arezzo ds
Batt.;
cf. lat. médiév.
currerius « messager » dès 1162 à Gênes ds
Nierm., et ital.
corriere désignant au
xiiies. des porteurs de messages entre l'Italie et les foires de Champagne d'apr.
FEW t. 2, p. 1573 b), dér. de
correre (courir*
) avec suff.
-iere d'orig. fr. (v.
Rohlfs, n
o1113).