CORRECTION, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. xiiies. « action de réprimander, réprimande » (
Isopet Lyon, éd. J. Bastin, XIV, 23);
xiiie-
xives. « châtiment corporel » (
Coutumes Lille, éd. Roisin 82, 5 ds T.-L.) d'où 1718
maison de correction (Ac.). B. 1. 4
equart
xives. « action de corriger, de redresser quelque chose » (
Froissart, XI, 46 ds
IGLF : Salve le
corection de vostre noble conseil);
2. 1531, 2 janv. impr. (cité ds
Pansier,
Hist. du Livre et de l'imprimerie à Avignon du XIVeau XVIes., t. 3, p. 124 : Item après la composition et
correction de chescunes premières fuelhes);
3. 1680 « qualité de ce qui est correct » (
Rich.); av. 1752
écrire avec correction (Voltaire ds
Trév. suppl. 1752);
4. 1797 « rectification apportée à une mesure, une observation pour obtenir un résultat exact » (
Voy. La Pérouse, t. 1, p. 159 : Cette
correction peut être employée, à son tour, pour rectifier l'estimation de ces mêmes longitudes);
5. 1860 « action de relever les fautes d'un devoir que l'on note » (
Baudel.,
Paradis artif., p. 404 :
Correction des épreuves de grec). Empr. au lat. class.
correctio « action de corriger, de redresser quelque chose »; « réprimande, rappel à l'ordre, châtiment ».