COROLLAIRE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1372 [ms.]
correllaire « argument nouveau qu'on produit à l'appui d'une affirmation précédente » (
N. Oresme,
Ethiques d'Aristote, éd. A. D. Menut, p. 457, note 10), qualifié de
vieilli ou de
classique dep.
DG;
2. 1611 math., log. (
Cotgr.);
3. 1788 « conséquence, suite naturelle » (
Linguet,
Annales politiques, civiles et littéraires, t. 14, p. 406 ds
Gohin, réf. apparemment erronée). Empr. au lat.
corollarium, proprement « petite couronne », puis, à l'époque class. « petite couronne donnée comme gratification (surtout aux acteurs) », d'où « don, supplément » et, en b. lat., le sens 2 (« conséquence supplémentaire d'une démonstration »).