COQUELOURDE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1539 « anémone » (
Est.). Orig. obscure. Étant donné que
coquelourde désigne au moyen âge une personne niaise (
ca 1328 ms. B.N. fr. 12483 fol. 147 v
ods
Romania, t. 56, p. 291 et Ch. d'Orléans, éd. Champion, CXLVI, 5) ainsi qu'une sorte de gobelet (
xves.
Miracles Ste Geneviève, éd. Jubinal,
Mystères inédits du XVes., t. 1, p. 270) et qu'il désigne encore des fleurs de types tout à fait différents, il est difficile de dire s'il se rattache à
coq1* (comme les noms de plantes
coqueret1*,
coquerelle*
, coquelicot* et les termes dépréciatifs
cocard*
, coquardeau* « niais »), v.
FEW t. 2, p. 859 a et b) ou à
coque* (+ l'adj.
lourd, -e [
Dauzat 1973]);
cf. les var. du type
cloquelourde, notamment en Normandie et le néerl.
Klockenblom [
Sain,
Sources t. 2, p. 325];
cf. aussi
herbe aux cloques pour
coqueret* [
Roll. Flore t. 8, p. 117] qui semblent révéler un rapprochement entre
coque et
cloque*.