Contreventer, verbe trans.attest. 1691 « renforcer (une charpente) à l'aide de contrevents » (D'Aviler, Cours archit. ds Archit. 1972); de contrevent, dés. -er. À rapprocher de contreventer « tendre (les boulines) contre le vent » (Rabelais, Gargantua, éd. Calder et Screech, XXI, 184). Rem. Noter, dérivé de contreventer, avec le même sens que contrevent (sens C) : contreventement, subst. masc. Pour les très grandes portées [des viaducs], il peut être préférable pour assurer un contreventement parfait, de relever les entretoises jusqu'au niveau des tables supérieures des poutres (Bricka, Cours ch. de fer, t. 1, 1894, p. 179). L'Ossature comprend, outre le cadre, cinq montants verticaux équidistants, quinze entretoises horizontales et quatre écharpes de contreventement (Bourde, Trav. publ., t. 2, 1929, p. 280). − [kɔ
̃tʀ
əvɑ
̃tmɑ
̃]. − 1reattest. 1866 (Lar. 19e); de contreventer, suff. -(e)ment1*.