CONFIRE, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1176 « préparer, confectionner [ici une potion] » (
Chr. de Troyes,
Cligès, éd. Foerster, 3364) − début
xviies., d'Aubigné ds
Hug.;
2. 1226 « traiter des fruits avec un liquide ou du sucre pour les conserver » (d'apr.
FEW t. 2, p. 1031b);
xives.
confire ou miel (
Antidotaire Nicolas, éd. P. Dorveaux, p. 29, § 67); mil.
xiiies. fig.
confit en (
Vers de la mort, 45, 4 ds T.-L. : en luxure est lor cars
confite). Du lat. class.
conficere (de
cum et
facere « faire ») littéralement « faire entièrement, achever » d'où « réaliser, façonner, élaborer », d'où le sens développé en fr. « préparer les fruits d'une certaine façon » l' -i- est dû au part. passé
confit, lat.
confectus.