CONFINER2, verbe.
Étymol. et Hist. 1. [
Ca 1225-30 trans.
confinner « enfermer [correction de l'éditeur] » (
Beuve de Hantone, éd. A. Stimming, III, 4625)]; 1477 « forcer quelqu'un à rester dans un espace limité » (
Mémoires, III, 310 ds
Bartzsch, p. 87); fin
xviiies.
confiner qqc. dans « borner quelque chose à » (
Voltaire,
Epît. L ds
Littré);
2. 1466
se confiner « être proche de [ici par la parenté] » (
P. Michault,
Le Doctrinal du temps présent, éd. Th. Walton, XVIII, 168); 1468
confiner « être situé sur les confins de » (
Commynes,
Mémoires, éd. Calmette, t. 1, p. 124);
3. 1880-84
air confiné (
Cadet de Gassicourt,
Traité clinique des maladies de l'enfance, t. 1, p. 190). Dénominatif de
confins*; dés.
-er.