CONFIER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. 1357
se confier « mettre sa confiance (dans quelqu'un) » (
Chronique de Jean le Bel, éd. J. Viard et E. Déprez, t. 1, chap. 44, p. 238);
2. 1601
confier « remettre quelque chose ou quelqu'un aux soins de quelqu'un » (
Montchrestien,
La Carthaginoise, p. 653 ds
IGLF);
3. 1667
confier « communiquer quelque chose en confidence » (
Racine,
Andromaque, I, 1 ds
DG); av. 1680
se confier « faire des confidences » (
La Rochefoucauld,
Mémoires, éd. M. J. Gourdault, t. II, p. 28);
4. 1753
confier « livrer à l'action, à l'influence de quelque chose » (
Buffon,
Hist. naturelle, Oiseaux, t. 4, p. 462 ds
IGLF). Empr., avec francisation d'apr.
fier*, au lat. class.
confidere « mettre sa confiance, avoir confiance dans quelque chose ou quelqu'un », d'où l'a. fr. m. fr.
(se) confider «
id. » (attesté du début
xives., Aimé du Mont Cassin ds
Gdf., à 1583-90, Brantôme ds
Hug.), évincé par
confier.