CONFIDENT, ENTE, subst.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1450
confedens « qui se confie, confiant » (
Monstrelet,
Chron., II, 238, Soc. de l'Hist. de Fr. ds
Gdf.) −
xvieds
Hug.;
2. 1555-59 plur.
confidens « ceux qui accompagnent les chevaliers en champ clos » (
Mém. de Du Bellay, Liv. 8, f
o269 ds
La Curne) − 1611,
Cotgr.;
3. av. 1630 « celui qui reçoit les confidences de quelqu'un » (
D'aubigné,
Vie à ses enfants, XLII ds
Littré). Empr. à l'ital.
confidente, attesté dep. le
xives. (au sens 3, dep. av. 1348, G. Villani; « sûr, fidèle » dep. av. 1363, M. Villani; « confiant » dep. av. 1364, Zanobi da Strata ds
Batt.), lui-même empr. au lat.
confidens, -entis, part. prés. de
confidere (confier*
).