CONFESSIONNAL, AUX, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1521 « bref absolutoire [obtenu après aveu d'une faute] » (
Négociations France-Autriche, II, 561 ds
Barb. Misc. XVIII, n
o10), très rare;
1. 1610-13 adj. « qui sert pour la confession » (
Comptes de la cathédrale de Léon, A. Finist. ds
Gdf. Compl. : chaires
confessionalles); d'où p. ell. 1633 subst. « sorte d'isoloir dans lequel le prêtre écoute les confessions » (
Visites de l'évêque de Béziers ds
Gay,
s.v. agenouilloir);
2. 1700
confessionnaux « sorte d'oreillons adaptés à une chaise ou à un fauteuil pour y appuyer la tête » (
Procès-verbal de l'apposition des scellés chez A. Le Nôtre, 15 sept. ds
Havard); d'où 1720
confessionnal « fauteuil muni de ces oreillons » (
Invent. d'Anne de Bellancourt, ibid.). Dér. de
confession*; suff.
-al*;
cf. le lat. ecclés.
confessionale, sens 1 (1563 ds
Du Cange; Barb. Misc. XVIII, n
o10;
FEW t. 2, p. 1031a). L'ital.
confessionale (
Dauzat 1973;
Brunot t. 4, 1, p. 466;
Boulan, p. 28) semble trop tardif (
xviies. ds
Batt.).