CONCOURIR, verbe trans. indir. et intrans.
Étymol. et Hist. 1. 1530 « se présenter en même temps au même endroit » (
Seyssel, trad. de
Diodore, II, 41 − 72 r
o− ds
Hug.); d'où dans la lang. class. 1681 « coïncider dans le temps » (
Boss. Hist. i, 10 ds
DG); exemple répertorié dans la lexicogr. du
xixes.;
2. a) 1558 « avoir des droits égaux qui permettent de prétendre à quelque chose » (
Coutumes de Courtray, rubrique 16, art. 23 ds
Nouv. coutumier général, éd. Ch. A. Bourdot de Richebourg, 1724, t. 1, p. 1044); 1690 (
Fur.);
b) 1751 (
Volt. Louis XIV ds
Littré);
3. 1636 « tendre à un même effet; contribuer à un résultat commun » (
Monet); 1753 part. prés. adjectivé (
Encyclop. t. 3);
4. 1753 geom.
(ibid.). Empr. au lat. class.
concurrere « courir pour se rassembler en un point », « se joindre », « coïncider », en lat. impérial comme terme de dr. « briguer, revendiquer la même chose » puis en lat. chrét. « être d'accord, du même avis », avec influence de
courir*. Le m. fr. a connu les formes successives
concurre « se rencontrer » (1335 ds
Gdf.), puis
concurrer « s'accorder » (
xvies. ds
Hug.), v.
FEW t. 2, p. 1015.