CONCHE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. xies. judéo-fr.
conches « auges, bassins » (
Gloses de Raschi, éd. Darmesteter et Blondheim, n
o238), demeuré dans de nombreux dial. (
FEW t. 2, p. 1000b);
xiiies. [ms.] (Lapidaire agn.; version ms. de Cambridge, éd. Studer & Evans, 1185);
2. 1267 « coquille d'huître » (
Brunet Latin,
Tresor, 187 ds T.-L.) − 1660,
Oudin;
3. a) 1471 « canal de dérivation d'un marais salant » (Archiv. Nat. P 1037, fol. 109 ds
E. Clouzot,
Les Marais de la Sèvre Niortaise, Paris, 1904, p. 157, n. 2);
b) 1580 « second des bassins dans lequels l'eau de mer s'évapore dans les marais salants de l'Aunis et de la Saintonge » (
Palissy,
Discours admirables du sel commun, p. 252 ds
Hug.);
4. 1484 « baie » (
Garcie,
Le Grand Routier, Rouen cité par Arveiller ds
Fr. mod., t. 25, p. 309). Du lat.
concha (empr. au gr. κ
ο
́
γ
χ
η) « coquillage; vase, récipient, en forme de coquillage »;
cf. avec 2, lat. médiév. au sens de « canal, bassin » ann. 1157, document relatif à l'abbaye de St Jean d'Angely ds
Du Cange n
o6.