COMPLAIRE, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1120 trans. « être bienveillant envers quelqu'un, témoigner de l'amitié à quelqu'un » (
Psautier d'Oxford, éd. Fr. Michel, XXXIV, 17 : cum nostre frere issi
complaisee [lire
complaiseie; var.
plaiseie] lat.
quasi fratrem nostrum sic complacebam), attest. isolée;
2. 1370-92
complaire à qqn (
Eustache Deschamps,
Balade, 283, 24 ds
Œuvres, éd. Queux de St Hilaire, t. 2, p. 136); 1556
complaisant (
E. Pasquier Le Monophile, 109b ds
R. Et. rab., t. 9, p. 304);
3. 1556
se complaire à qqc. (
L. Labé,
Œuvres, I, 99 ds
IGLF). Empr. au lat.
complacere, à l'époque class. « plaire », à l'époque chrét. « se plaire à, mettre ses complaisances en ».