COMICE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) 1352-56 (Bersuire [ms. 20312 ter,
xives.], f
o1 v
ods
Littré : Sachez que le lieu où l'eleccion des nouveaux magistraz et officiers se fesoit chascun ou estoit apellé
comice au singulier, et le fait et l'estat des dites eleccions estoit apellé les
comices au pluriel); 1694 (
Corneille :
Comices. On appelloit ainsi parmi les Romains les Assemblees du Peuple);
b) 1789 « pendant la Révolution, réunion des electeurs pour nommer les membres des assemblées délibérantes » (
Sieyès,
Qu'est-ce que le Tiers état? p. 38);
2. 1760
comices agricoles (Marquis
de Turbilly,
Mémoires sur le défrichement, pp. 230-231 cité par
Brunot t. 6, p. 248); 1852
un comice agricole (
Flaubert,
Correspondance, p. 466). Empr. au lat. class.
comitium, sing. « endroit où se réunissait le peuple en assemblée à Rome »,
comitia, plur. « assemblée générale du peuple romain ».