COMBLE1, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1160 loc. adverbiale
a cumble « de manière à dépasser les bords de la mesure » (
Wace,
Rou, III, 727 ds
Keller);
2. 2
emoitié
xiies. fig. « le maximum, le plus haut degré de quelque chose » (
Dialogue Gregoire, 238, 21 ds T.-L. : li
combles del reguerredon [cumulus retributionis]);
3. a) 1260 archit. (
Willard de Honnecourt, XXXIII,
ibid.); 1811 plur. « logements situés immédiatement sous le toit » (
Jouy,
L'Hermite de la Chaussée d'Antin, t. 1, p. 6);
b) av. 1574 loc. adv.
de comble en fons au propre (
Des Masures,
Œuvres poét., Epitre ds
Hug.); 1589 fig. « complètement » (
P. Matthieu,
Aman, I, p. 7,
ibid.); 1680
de fond en comble (
Rich.). Du lat.
cumulus « tas, amoncellement, grande quantité » et au fig. « surplus » et « couronnement, apogée »; en ce dernier sens synon. de
culmen, mot auquel le sens de « sommet, faîte » semble emprunté.