COFFRE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1165
cofre (
Chr. de Troyes,
Erec, éd. W. Foerster, 5144); fin
xives.
les coffres [du roi d'Angleterre] « le trésor » (
Froissart, éd. S. Luce, t. 4, p. 38, 19);
2. xves. fig. « prison » (
Villon,
Ballades de la Coquille ds
P. Guiraud,
Le Jargon de Villon, Paris, Gallimard, 1968, p. 41);
3. 1561
coffre du corps « tronc [d'un animal] » (
Du Fouilloux,
Venerie ds
Tilander,
Glanures lexicogr.); 1636
le coffre naturel « l'estomac » (
Rotrou,
Les Ménechmes, acte 1, scène 1 ds
IGLF);
cf. arg. (
Larch. 1861, p. 93);
4. 1680 (
Rich. :
Cofre. Le corps et assemblage des parties du clavecin). Du lat. impérial
cophinus (couffin*
), au sens de « coffre », « caisse » en lat. médiév.
(Capit. de villis ds
Nierm.).