CLIGNE-MUSETTE, subst. fém.
Étymol. et Hist. Ca 1462
la cligne musse (
Les Cent nouvelles nouvelles, éd. F. P. Sweetser, 87, 103, p. 505), forme isolée; 1534
à clinemussete (
Rabelais,
Gargantua, chap. XX, éd. R. Calder, p. 138, 164); 1662
a cligne-musette (
L. Richer,
Ovide bouffon ds
Mélusine, 2, 144 ds
FEW t. 2, p. 800b). Dér. altéré de
cligne musse, composé des formes verbales
cligne, de
cligner* et
musse, de l'a. fr.
musser, mucier « cacher, se cacher » (
FEW t. 6, p. 193,
s.v. *
mukyare); suff.
-ette*.
Cf. m. fr.
a clingnettes 1357,
G. de Machaut,
Le Confort d'ami, 3438 ds
Poésies, éd. E. Hoepffner.