CLERC, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 2
emoitié
xes.
clerjes « celui qui a reçu un ordre sacré, clerc » (
St Léger, éd. J. Linskill, 100);
ca 1040
clerc (
St Alexis, éd. Chr. Storey, 582);
2. ca 1040
clerc « savant, lettré » (
St Alexis, 375);
3. 1275 « employé d'un officier public, ou d'un personnage officiel » (A.N. J 229, pièce 59 ds
Gdf. Compl.); 1283 (
Ph. de Beaumanoir,
Coutumes Beauvaisis, éd. A. Salmon, chap. VI, § 228). Du lat. chrét.
clericus « membre du clergé » puis « lettré » en lat. médiév. (fin
xie-début
xiies. ds
Mittellat. W. s.v., 717, 18) dér. du lat. chrét.
clerus « héritage, part tirée au sort » (gr. κ
λ
η
̃
ρ
ο
ς «
id. ») d'où
cleri [ceux qui ont le Seigneur en héritage] : le peuple chrétien, peuple élu, spéc. : le clergé,
cf. Jérôme,
Ep. 52,5 ds
Blaise,
s.v. clericus :
si enim
κ
λ
η
̃
ρ
ο
ς
graece, sors latine appellatur, propterea uocantur clerici, uel quia de sorte sunt Domini, uel quia ipse Dominus sors, id est pars clericorum est;
et Deutéronome 18, 4; v.
Naz.