CLEPTOMANE, KLEPTOMANE, subst.
Étymol. et Hist. 1896
kleptomane (E. et
J. de Goncourt,
Journal, p. 970); 1906
cleptomane (Pt Lar.). Dér. du rad. du gr. κ
λ
ε
́
π
τ
ω « voler »; élément suff.
-mane*.
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Histoire :
A. Substantif. Attesté depuis 1896 [dans l'acception « pilleur de l'œuvre d'autrui »] (Goncourt, Journal, tome 4, page 970 : Et Blanche [= Jacques‑Émile Blanche, peintre de portraits] parti, Raffaelli le traite de kleptomane et déclare que dans son tableau la Famille Thaulow, rien ne lui appartient, que c'est du Rubens, du Van Dyck, du Reynolds, du Landseer). -
B. Adjectif. Attesté depuis 1902 (Larousse2 : kleptomane (du gr. kleptein, voler, et mania, folie) adj. et n. Qui est atteint de kleptomanie. On écrit aussi cleptomane). -
Origine :
Formation française : confixé formé du confixe clepto‑ (tiré de l'anglicisme cleptomanie*) et du confixe ‑mane2* . Cette formation analogique sur cleptomanie a supplanté klopémane subst. masc. « id. », qui a eu très peu de succès (1886, Esnault, FM 18, 138). Cf. von Wartburg in FEW 2, 773b, kleptein ; Cottez2 s.v. klepto‑ et ‑manie2.
Rédaction TLF 1977 : Équipe diachronique du TLF. - Mise à jour 2005 : Éva Buchi. - Relecture mise à jour 2005 : Franz Rainer ; Nadine Steinfeld ; France Lagueunière.