CLAUSTROPHOBIE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1890 (
P. Bourget,
Physiologie de l'amour moderne, p. 336). Composé de l'élément
claustro- tiré de
claustrer* et de
-phobie (
-phobe* +
-ie*).
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Histoire :
Attesté depuis 1879 (Ball, Annales médico‑psychologiques 6/2, page 386, cf. Jänicke, VRom 40, pages 252‑253 : Il me paraît convenable de désigner cet état [la peur des espaces fermés] sous le nom de claustrophobie ; car cette expression, bien que peu correcte au point de vue étymologique, a le mérite d'une clarté parfaite). -
Origine :
Formation française : confixé formé du confixe claustro‑ (qui remonte au latin claustra subst. fém. « fermeture, clôture », TLL 3, 1321‑1323, s.v. claustrum, cf. Cottez2) et du confixe ‑phobie (‑phobe, ‑phobie*). Le terme a été créé par Benjamin Ball (Naples 1833—Paris 1893), professeur à la faculté de médecine de Paris, qui a décrit ce type de manifestation pathologique en 1879 dans deux revues scientifiques, l'une en anglais (6 septembre, « On Claustrophobia », in British Medical Journal, cf. OED2) et l'autre en français (novembre, cf. supra), cf. Sillamy, Psychologie. À ajouter FEW 8, 393b, phobos 2.
Rédaction TLF 1977 : Équipe diachronique du TLF. - Mise à jour 2005 : Nadine Steinfeld. - Relecture mise à jour 2005 : Otto Jänicke ; Éva Buchi.