CLAQUE1, subst.
Étymol. et Hist. A. 1. 1306 « coup » (
G. Guiart,
Roy. Lignages, II, 4941 ds T.-L.);
2. 1750 subst. masc. « chapeau » (
J.-J. Vadé,
Paquet de mouchoirs, p. 10).
B. 1832 spectacles (
Raymond).
C. 1867
en avoir sa claque « avoir trop bu ou mangé » (
A. Delvau,
Dict. de lang. verte, p. 24); d'où 1877 « en avoir assez de quelque chose » (
Zola,
supra, ex. 2).
D. 1. 1883 subst. masc. « maison de tolérance » (Macé ds
Larch. Suppl. 1883, p. 37);
2. 1886
id. « maison de jeu » (
Hogier-Grison,
Les Hommes de proie, Le Monde où l'on triche, 2
esérie, p. 174). A de l'onomatopée
klakk- exprimant un bruit sec (
FEW t. 2, p. 726); au sens 2 p. ell. de
chapeau dans
chapeau claque. B. déverbal de
claquer1. C peut-être à rapprocher de
claque « coup » (
cf. claquer « mourir ») p. allus. à l'état d'accablement qu'exprime cette locution. D à rapprocher de
claquer « dépenser de l'argent » et
claqueur « souteneur » (1828 ds
Esn.) ainsi que de
clique « société de filous et de souteneurs »,
cliqueur « bretteur, filou » (1752 ds
FEW t. 2, p. 781a),
cf. aussi
claque-dent « maison de jeu » et
claque bosse «
id. » (1880,
H. Brissac,
Souvenirs de prison et de bagne, p. 44).