CIEL, CIEUX, CIELS, subst. masc.
Étymol. et Hist. ixes. « lieu de séjour de Dieu » et « séjour des âmes après la mort » (
Eulalie, 6 et 25 ds
Henry Chrestomathie);
ca 1050 « voûte céleste » (
Alexis, 118c ds T.-L.); 1604
par faveur du ciel (
Montchrestien,
Hector, p. 36 ds
IGLF); 1604
ô Ciel! (
Id.,
Aman, p. 260,
ibid.); 2
emoitié du
xives. « dais (dressé au-dessus d'une table) » (
Eustache Deschamps,
Œuvres, éd. Queux de St Hilaire, t. 2, p. 212); 1676 technol.
les ciels d'une carrière (
Félibien Dict., p. 526). Du lat. class.
caelum « voûte céleste; séjour de la divinité » et terme techn. « voûte, voussure ».