CHRONIQUE1, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1138 d'apr.
Bl.-W.5[peut-être d'apr.
Gaimar,
Estoire des Angles de 1138-40 qui est la 1
rechronique mais qui ne porte que le titre de
istoire];
ca 1213
queronique « recueil de faits historiques dans l'ordre de leur succession » (
Calendre,
Roman des Empereors de Rome, Rom. Stud., III, 97 ds T.-L.); 1243
cronike (Ph.
Mousket,
Chron., 2974 ds T.-L.); 1536
chronique (
Calvin,
Institution, 909 ds
Littré);
2. 1690
chronique scandaleuse « ensemble des nouvelles qui circulent sur les personnes » (
Fur.);
3. 1812, 6 sept.
un faiseur de chronique (
Jouy,
L'Hermite de la Chaussée d'Antin, t. 2, p. 299); 1834
une chronique littéraire (
M. de Guérin,
Correspondance, p. 142). Empr. au lat. impérial
chronica, -orum (neutre plur. de l'adj.
chronicus), lui-même empr. au gr. τ
α
̀
χ
ρ
ο
ν
ι
κ
α
́ (s.-ent. β
ι
ϐ
λ
ι
́
α) « les annales ».