CHRISTICOLE, subst. et adj.
Étymol. et Hist. 1. xves. subst.
christicole « adorateur du Christ » (
Conversion de Saint-Paul ds
Mystères inédits du XVes., éd. Jubinal, t. 1, p. 31 ds
IGLF) − fin du
xvies.
christicolle (
Les Ballieux des ordures du monde, Variétés hist. et littér., t. 3, p. 193), rare; repris av. 1733 (
Le Testament de Jean Meslier cité ds
Brunot t. 9, 2, p. 899) et en 1797 (sous la forme
christocole, Semaines critiques ou gestes de l'an V cité ds
Brunot t. 9, 2, p. 835); 1492 adj. « qui adore le Christ » (
Les Passages d'Oultremer, f
o159 v
ods
Gdf. Compl.), attest. isolée, à nouv. en 1803 (
Boiste);
2. xviiies.
superstition christicole (Voltaire d'apr.
R. Hist. litt. Fr., t. 28, p. 107). Empr. au lat. chrét.
christicola subst. et
christicolus adj. « adorateur du Christ » (début
ves.,
Blaise), dér. du rad. de
Christus (Christ*
); suff.
-cola (-cole*
).