CHEVAUCHER, verbe.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1100
chevalcher « aller à cheval » (
Roland, éd. J. Bédier, 366), considéré comme ancien dep.
Rich. 1680; employé seulement dans la lang. littér. surtout par les romantiques souvent en réf. au Moy. Âge, v.
Littré;
ca 1100 « monter un animal comme un cheval » (
Roland, 480);
2. xiiies. « être à califourchon sur quelque chose » (
Merlin, II, 38 ds T.-L.), spéc. en parlant de choses av. 1872 (Th.
Gautier,
Guide de l'amateur au Musée du Louvre, p. 331 : le nez
chevauché de bésicles);
3. ca 1375 « (en parlant de deux choses) se recouvrir en partie » (
Modus et Ratio, éd. G. Tilander, 125, 45); subsiste dans divers emplois techn. (
Rich.;
Trév. 1771). Du b. lat.
caballicare « monter un cheval, voyager à cheval » (
vies. ds
TLL s.v., 3, 15); en lat. médiév. « s'acquitter d'un service à cheval » (
viiie-
ixes. ds
Mittellat. W. s.v., 3, 41), v.
chevauchée, terme de dr. féodal.