CHASSEUR, EUSE, subst.;CHASSERESSE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Début
xiies. « cheval de course » (
Lois G. Le Conquérant, 22 ds
DG :
Chaceürs et palefreiz) −
xves. ds
Gdf.;
2. a) début
xiiies. subst. masc. « celui qui pratique la chasse » (
Dolopathos, 330 ds T.-L.); av. 1305
chaceresse subst. fém. (
Ovide Moralisé, éd. C. de Boer, I, 3691); 1551
chasseuse (
Léon Hebrieu,
trad. Pontus de Tyard, L. 251 ds
Z. rom. Philol., t. 28, p. 588);
b) 1835 p. ext. « personne qui cherche à se procurer qqc. avec ardeur »
un chasseur de millions (
Balzac,
loc. cit.); 1896
chasseur d'images (
J. Renard,
Hist. nat., p. 6 ds
Giraud);
3. 1718 (
Ac. : On appelle
chasseur, un domestique dans une terre occupé à chasser pour son Maistre); 1813, févr. « domestique en livrée de chasse » (
Jouy,
L'Hermite de la Chaussée d'Antin, t. 3, p. 80); 1890 « domestique en livrée attaché à un hôtel, à un restaurant »
(DG);
4. milit. [en 1670, création d'une compagnie de
chasseurs à pied] 1743, 1
ernov. ordonnance créant une compagnie de soldats légers à cheval, appelés
chasseurs (d'apr.
Lar. 19e); 1792, 10 sept.
chasseurs bons-tireurs (
Coll. Lois, t. XI, p. 288 ds
Brunot t. 9, p. 940, note 11); 1793
chasseurs à pied (Com. de Sal. p. à Duquesnoy [...] d.
Corr. Carnot, t. IV, p. 241,
ibid., p. 943, note 7);
5. 1831 mar. « navire chargé d'en poursuivre d'autres » (
Will.);
6. 1937 aviat. (
Malraux,
L'Espoir, p. 792). Dér. de
chasser*; suff.
-eur2.