CHARBONNIÈRE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1251 wallon
carboniere « mine de charbon » (
Règlement concernant l'exploitation des houillères, Arch. de l'Etat à Mons, Quaregnon 15,
Cart. de Hainaut, Chron. belges ds
Gdf. Compl.), attest. isolée; repris par
Cotgr. 1611 et
Nouv. dict. fr.-all. et all.-fr., Bâle, Flick, 1802 (d'apr.
FEW t. 2, p. 355,
s.v. carbo) sous la forme
charbonnière;
2. 2
emoitié du
xiiies. vén.
charbonnière « terres glaises où les cerfs vont frotter leur tête et la brunir » (
La chace dou cerf ds
Nouv. Recueil Fabliaux, éd. A. Jubinal, t. 1, p. 171);
ca 1375
carbonieres (
Livres du roy Modus et de la reine Ratio, éd. G. Tilander, t. 1, p. 24), attest. isolées; repris à partir de 1753 (
Encyclop. t. 3);
3. 1549 « endroit d'une forêt où on fait du charbon de bois » (
Est.). Dér. de
charbon1*; suff.
-ière*.
Cf. b. lat.
carbonaria « fourneau de charbonnier » (début III
es.,
Blaise).