CHANTRE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1227 « dignitaire, maître du chœur, qui préside au chant dans une église cathédrale ou collégiale » (
G. de Coinci,
De Seinte Leocade, éd. E. Vilamo-Pentti, Helsinki, 1950, p. 148, v. 717);
2. xives. « choriste dans une église » (
Froissart, II, III, 15 ds
Littré);
3. fig. 1572 « celui qui célèbre quelqu'un » (
Ronsard,
Sonnets pour Hélène, II, 57 ds
Hug.); 1671 « celui qui célèbre de grands événements, des héros » (
La Fontaine,
Clymène, Paris, éd. M. Ad. Régnier, 1891, t. 7, p. 150). Du lat. class.
cantor « chanteur », mot spécialisé dans le domaine ecclésiastique, au sens de « chantre d'une église » (ann. 398, Concile de Carthage ds
Blaise).