CHAILLE, subst. fém.
Étymol. et Hist. [Sens douteux 1
ertiers
xives.
caille « pierre [interprétation de T.-L. et de
FEW t. 2, p. 95b] » (Interpolation de Chaillou de Pesstain ds
G. du Bus,
Fauvel, éd. Långfors, Appendice, 1249 [glosé « chute » par l'éd. et par
Gdf.] : Virginité a son venir Qu'a bien pou ne l'a fet fenir De la lance qu'el embati En son vis, si que l'abati A terre, ou il print si grant
caille [il a rencontré le sol pierreux] Que il cria « Ci a pou paille »)]; 1470 suisse rom. (Fribourg)
challies de pierres « débris de pierre » (
Blavignac,
St-Nic. ds
Pierrh.); 1491
chaille de pierre dure « prob. : construction de pierre » (
Bulletin archéol. Touraine, t. 5, p. 207), attesté également dans le Doubs (
Beauquier,
Provincialismes usités dans le département du Doubs), répertorié dans la lexicogr. dep.
Littré. Terme dial., attesté en Touraine (
Rougé) et en Suisse romande (
Pierrh.) forme fém. de
chail « caillou », terme attesté en poitevin (1470
Arch. Vienne ds
Gdf.), demeuré dans ce dial. (
Lalanne; Beauchet),
v. caillou.