CERTES, adv.
Étymol. et Hist. Ca 1050 (
Alexis, éd. Storey, Paris, 1968, p. 177 : ,,
Certes``, dist-il, ,,ne sai cui antercier``). Du lat. vulg. *
certās, acc. fém. plur. de
certus, v.
certain2étymol. A, avec valeur adv. (G. Ebeling ds
Z. rom. Philol., t. 43, p. 288;
Nyrop t. 3, § 587 et 597), qui a supplanté le class.
certo « certainement »;
cf. l'adv. lat.
foras « dehors », acc. plur. de *
fora, doublet de
foris « porte » (
Ern.-Meillet,
s.v. fores). Il existe un doublet
certe, rare, noté ds
Cotgr. 1611 et empl. vraisemblablement comme licence poétique par qq. aut. : Marot, La Fontaine, Molière, V. Hugo, Rostand (v.
Nyrop t. 3, § 586 et
Littré).