CERS, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1552
cyerce (
Rabelais,
Le Quart Livre, Lille-Genève, éd. R. Marichal, 1947, ch. 43, p. 183), forme isolée; 1605
cers (
Le Loyer,
Hist. des Spectres, VIII, 10 ds
Hug.). Mot du bas Languedoc (1167 ds
G. Mouynes,
Ville de Narbonne. Inventaire des Archives communales antérieures à 1790. Annexes de la série AA, Narbonne, 1871, p. 7 cité par A.-M. Bautier ds
Arch. Lat. Med. Aev., t. 26, 1956, p. 49), issu du lat.
cĭrcius « vent du Nord-Ouest » (Pline ds
TLL s.v., 1101, 50; v.
M. Alleyne,
Les noms des vents en gallo-roman ds
R. Ling. rom., t. 25, p. 414;
cf. Ronjat t. 1, pp. 135-136), déjà attesté par Caton ds
TLL s.v., 1101, 44 sous la forme
cĕrcius (d'où l'esp.
cierzo, xiiies. ds
Cor.); terme de la Gaule Narbonnaise (
cf. Pline,
loc. cit.), d'orig. obscure.