CERF-VOLANT2, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1669 jeux (
J. H. Widerhold,
Nouv. dict. fr.-all. et all.-fr., Bâle d'apr.
FEW t. 2, p. 614b,
s.v. cervus; attesté dans l'éd. de 1675). Étymol. obsc. H. Polge ds
Romania t. 93, 1972, pp. 563-567 suppose un étymon du type *
serpe volante « serpent volant » (
serps = serpens [
serpent*] est attesté en lat. chrét. ds
Blaise) croisé par attraction paron. avec
cerf-volant1. Cette appellation
serpent-volant ferait allusion aux textes et légendes mentionnant des serpents ailés et des dragons volants (déjà dans la Bible, Isaïe 30, 6, et encore en France au
xviiies.) et aurait été appliquée p. métaph. au
cerf-volant artificiel. À l'appui de cette hyp. les noms du
cerf-volant en différentes lang., où ils font penser à qqc. qui vole, à un oiseau, à un serpent ou à un dragon (v. H. Polge,
op. cit., p. 565).