CEPENDANT, adv.
Étymol. et Hist. A. 1. Ca 1278 loc. participiale absolue à valeur temporelle, cont. jur.,
ce pendant « cela étant pendant » (
Sept Sages, I, 4 ds
P. Imbs,
Les Propositions temporelles en a. fr., Paris, Les Belles Lettres, 1956, p. 304),
id. cont. gén., valeur temporelle (
id., I, 43 et I, 8,
ibid.);
2. 1424 loc. conjonctive exprimant la simultanéité,
ce pendant que (
Journal d'un bourgeois de Paris, 195 ds
R. Martin,
Temps et aspect, Paris, Klincksieck, 1971, p. 325);
Vaug. 1934 [1647], p. 224 note ,,il ne faut jamais dire
cependant que, mais
pendant que``; mais usage fréq. de cette loc. au
xviies. (v.
Haase, p. 373) et par la suite;
3. 1580 conjonction adversative (
Montaigne, II, 8 ds
Hug.).
B. Adverbe exprimant une opposition avec ce qui a été dit précédemment, 1541 (
Calvin,
Instit., 186 ds
Littré). Composé de
ce* antéposé à
pendant*, dont il est à l'orig. le sujet.