CEINTURE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Début
xiies.
ceingture « bande de tissu maintenant un vêtement à la taille » (
Psautier Oxford, éd. Fr. Michel, 108, 18);
ca 1175
ceinture (
Chr. de Troyes,
Chevalier Lion, éd. W. Foerster, 1891); 1750
ceinture de chasteté (ds
Sexol. 1970); 1906
ceinture de judo (
Lar. pour tous);
2. a) 1160-74 « région du corps où l'on porte la ceinture » (
Wace,
Rou, éd. H. Andresen, II, 1316); av. 1660
ne pas aller à la ceinture de qqn « ne pas avoir les capacités de qqn » (Scar. ds
Rich. 1710); p. anal. 1845 anat.
ceinture blanche de la choroïde (
Besch.);
b) 1611 « partie du vêtement qui entoure la taille » (
Cotgr.);
3. p. anal.
ca 1415
çainture « pourtour » (
A. Chartier,
Le Livre des quatre dames ds
Bartsch,
Chrestomathie de l'a. fr., 90, b, 77, p. 286); 1620 mar. (
D'Aub.,
Hist., III, 19 ds
Littré : On faisoit une
ceinture de pippes enduites de poix, et on faisoit ceindre en basse mer le navire [à relever] par le cable qui les enfiloit); 1676 archit. (d'une colonne) (
Félibien Dict.); 1676 (d'une ville) (
ibid. :
Ceinture d'une muraille). Du lat. class.
cinctūra « bande de tissu enserrant la taille ».