CEINDRE, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1050
espede ceindre « revêtir l'épée [littéralement serrer autour de soi le ceinturon de l'épée] » (
Alexis, éd. G. Paris, 412); 1165-70 pronom. « entourer une partie du corps » (
B. de Ste Maure,
Ducs de Normandie, éd. C. Fahlin, 31278); av. 1628
ceindre un front de lauriers, symbole d'honneur (Malherbe ds
Fur. 1690) d'où p. brachylogie 1691
ceindre la tiare (
Rac.,
Ath., III, 3 ds
Littré); 1740
ceindre le diadème (Ac.); 1853 fig.
ceindre ses reins, supra ex. 1;
2. 1165 « entourer (un espace) » (
Wace,
Rou, III, 4196 ds T.-L.); 1582 spéc. « entourer une ville de murailles » (
Garnier,
Bradamante, 1084, IV, p. 45 ds
IGLF), d'où part. passé subst. 1211-14 « enceinte (de fortifications) » (
L.-F. Flutre,
Vocab. Faits des Romains, 255, 2 ds
Romania, t. 65, p. 484); 1547 mar. (
Amyot,
Hist. Aethiop., L. I, 1 r
ods
Hug.). Du lat. class.
cingere « entourer ».