CAUTÈRE, subst. masc.
Étymol. et Hist. Fin du
xiiies. « agent physique ou chimique qui brûle les tissus » (
Trad. Ovide Remède d'Amour, 510 ds T.-L.); 1635 p. ext. (
Monet,
Abr. du parallèle des lang. fr. et lat., Genève, éd. Ouvion :
Cautere, l'ouverture de la chair cauterisée, brulée avec le bouton de fer ardant [...] la brulure du
Cautere). Empr. − soit au lat.
cauterium « fer à cautériser » méd. (
iers. Scribonius Largius ds
TLL s.v., 709, 82), lui-même empr. au gr. κ
α
υ
τ
η
́
ρ
ι
ο
ν «
id. » − soit au b. lat.
cauter «
id. » (Tertullien,
ibid., 709, 28, emploi fig.).