CARROSSE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. [1574
carroche fém. « voiture suspendue à quatre roues » (Bibl. Richel. ms. 10400 ds
Gay)]; 1575
carrosse id. (Am.
Jamyn,
Œuv. Poét., L. I,
Poeme de la Chasse, 71 r
ods
Hug.);
xvies.? [v. Cior.
xvies. n
o13.228]
carosse masc. (
Vaux-de-Vire, éd. P. L. Jacob, p. 166 [J. Le Houx, XXXVII]); 1670 fig., fam.
cheval de carrosse « homme sans esprit, brutal » (
Molière,
Le Bourgeois gentilhomme, II, 2); 1694
(avoir de quoi) faire rouler un carrosse « être riche »
(Ac.);
2. 1819 [et non ds l'éd. de 1803 comme l'indique le
FEW] mar. « logement du capitaine dans une galère » (
Boiste). Empr. à l'ital.
car(r)ozza, subst. fém. attesté au
xvies. (Le Tasse ds
Batt.), adaptation toscane de
carossa issu, avec assibilation septentrionale, d'un type
carroccia (d'où fr.
carroche, supra), dér., avec suff.
-occio, -a, de
carro « char » (
Devoto; v. aussi
Rohlfs t. 1, § 275).