CAROUBE, subst. fém.
Étymol. et Hist. Ca 1195
quarobles (
Amboise,
Guerre sainte, éd. G. Paris, 4362 ds T.-L.,
s.v. caroble) −
xves.
carouble (Ms. Lyon 765, fol. 193 v
ods
G. Tilander,
Glanures lexicogr., Lund. 1932, p. 41); 1512
caroube (
J. Lemaire de Belges,
Les Illustrations de Gaule et singularitez de Troye ds
Œuvres, éd. J. Stecher, Louvain, 1882-91, t. 1, p. 135); 1539
carrouge (
Est.). Empr. au lat. médiév.
carubia (attesté sous la forme
karabe av. le
xies. ds
Mittellat. W., 314 47
s.v. *
carubia), lui-même empr. à l'ar.
ḫarrūba « caroube » (
Lok., n
o832). L'identification de
carroige (milieu du
xiies.,
Prise d'Orange, v. 657) avec le mot étudié (
FEW t. 19, p. 67a;
Gdf. Compl. s.v. caroube; T.-L.,
s.v. caroble) est contestée par l'éditeur Cl. Régnier, Paris, 1967, p. 131, qui propose d'attribuer à ce mot, remontant au lat.
quadruvium (v.
FEW t. 2, p. 1407), le sens de « réunion d'amis, conversation ».