CARNÉ, ÉE, adj.
Étymol. et Hist. 1669 « qui a la couleur de chair » (
La F[
ontaine],
Psyché, livre I, éd. Clarac, t. 2, p. 126 : Leur [des cormorans] plumage est blanc, mais d'un blanc plus clair que celui des cygnes; même de près il paraît
carné et tire sur la couleur de rose vers la racine); 1889
carné « qui consiste en viandes » (
Le Matin ds
Guérin : Diète
carnée). Dér. sav. du rad.
carn- du lat.
caro, carnis « chair », v. ce mot; suff.
-é*; semble avoir été créé deux fois, avec chaque fois un sens différent.