CARMÉLITE, subst. fém. et adj.
Étymol. et Hist. Entre 1317 et 1318 (
Le Dit des Moustiers ds
Nouv. Recueil Fabliaux, éd. A. Jubinal, t. II, p. 107), attest. isolée; repris au
xviies. av. 1679 (
De Retz,
Mémoires [août 1651] éd. A. Fueillet et J. Gourdault, Paris, 1875, t. III, p. 475 : Elle mena Madame aux
Carmélites, avec elle, un jour de quelque solennité de leur ordre). Dér. de
carmel*; suff.
-ite*; au
xvies. St François de Sales et D'Aubigné emploient le mot
carmeline (v. ex. ds
Hug.), à rapprocher du lat. médiév.
carmelini « frères du Carmel », ann. 1340 (in
Testamento Johannis Comitis Claromontis [...] apud Baluzium Hist. Arvern. tom. 2 pag. 316 ds
Du Cange), qui serait employé pour
carmelitae (selon
Du Cange,
loc. cit.).