CARDÈRE, subst. fém.
Étymol. et Hist. [1775
cardère Lamy d'apr.
Dauzat 1973]; 1778 (
C. Lamarck,
Flore franç., éd. 1795, iii, No. 935 ds
Barb. Misc. 13, n
o22); 1784
cardière (
De Saint-Germain,
Manuel des végétaux, ibid.)
-Lar. 19e; 1832
cardiaire (
Raymond). Orig. incertaine, à rattacher prob. à la famille de
chardon*
-carder* − ou bien formation savante, due aux botanistes du
xviiies., à partir du lat.
carduus (chardon*
) (
Bl.-W.5;
FEW t. 2, p. 371b;
Barb. Misc. 13, n
o22) avec finale obsc.
-ère, soit mis pour
-ière* bien que ce suff. serve d'ordinaire, avec un nom de végétal, à désigner un lieu couvert de plantations, soit mis pour
-aire p. anal. avec
cymbalaire, linaire, noms de plantes − ou bien plutôt empr. au prov.
cardayro «
id. » (attesté dans la Creuse, la Dordogne, la Corrèze ds
Roll. Flore t. 7, p. 9), dér. de
cardar « carder » (
xives. ds
Rayn.) avec suff.
-ayro, issu du lat.
-átor.